samedi 27 février 2010

L'ubiquité d'un instant


Absorbée par le mur -par l'oeuf sur le mur- je n'ai pas vu leurs visages quand elles sont passées. Leur emboîtant le pas, je n'ai pas cherché à comprendre leur conversation émaillée d'avertissements tendres adressés à leurs enfants.
Ce n'est qu'au bas de la rue, lorsqu'elles sont montées dans la voiture et que j'ai retrouvé d'autres passants qui, eux, ne parlaient pas japonais, que je me suis souvenue d'où j'étais.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ayé, c'est reparti ici, tu as fini ce bond de géant sur le coté, une nouvelle case de marelle nommée Bruxelles, tu ramasses ton caillou satisfaite, fatiguée, l’oublies-tu dans une poche ? Les pieds dans le plat pays, des mots et des photos tes mots et tes photos... Ton déménagement bouleverse beaucoup de gens, tu es une héroïne de feuilleton, de roman.

Ce n’est pas chez moi mais je t’y souhaite quand même la bienvenue, chère Gwendoline, hop.

Laurent

Anonyme a dit…

Oh, deux jeunes femmes japonaises et leurs enfants dans une rue de B.... Joli :-)

... La boucle est bouclée ?

DesBIsesMatinales