(Le feu follet, un film de Louis Malle)-J'aime New York. Je m'y sentais bien : je n'étais pas chez moi, j'avais toujours l'impression d'être en visite.-Et à Paris ?-A Paris c'est la même chose seulement je préfère New York. Là-bas les gens vous laissent plus tranquille.
Paris est belle sous la pluie mais Alain Leroy ne le voit pas.
A la terrasse du Flore, il recommence à boire plutôt qu'à vivre.
Lui, il s'appelle Anders et lui aussi, il a collé sur son miroir la photo d'une femme qu'il n'a pas su aimer. Lui aussi, il va au café regarder la vie qu'il va quitter et, dans la maison de son passé, à Oslo, il joue du piano avant de se tuer.
Ils ont quelque chose d'irrésistible, ces hommes au sourire triste et on voudrait leur prendre la tête entre les mains et caresser les rides qu'ils ont au coin des yeux et les soigner de tout quand bien même on devine qu'on ne peut rien.
1 commentaire:
J'ai un petit peu envie de pleurer là.
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