samedi 13 mars 2010

Ah si j'avais un franc cinquante

"Quelle que soit la situation de la famille, la femme est chargée d'assurer l'existence et le bien-être de tous avec les ressources dont elle dispose; elle doit se garder de dépenser au fur et à mesure des besoins, même s'ils paraissent justifiés; dans le cas contraire, elle s'expose à des surprises désagréables et à des privations douloureuses. 
Il faut prévoir l'emploi de l'argent pour mener un train de vie régulier. La souffrance naît plutôt d'un bien perdu que d'un bien ignoré, les restrictions alimentaires semblent plus pénibles après la bonne chère, le manque de confort est plus désagréable après l'aisance. 
La femme prévoyante établit son budget pour un temps déterminé. Elle calcule : 

1.- Les sommes dues (impôts, loyer, assurances, chauffage, éclairage).
2.- Les économies régulières (1/10e environ des recettes).
3.- Les dépenses obligatoires (nourriture, entretien, études, transports).

Le reliquat, quand il existe, est affecté à des achats nécessaires mais non indispensables (vêtements, chaussures, mobilier); on en décide, après réflexion, en tenant compte des disponibilités."
E. Compain. La science de la maison.


3,50 € = 

une lessive à Be wash
ou
une soupe aux Nourritures terrestres
ou
100g de Lapsang Souchong au Palais des thés
ou
un bouquet de fleurs au marché
ou
un pain et un pot de yaourt au soja au magasin bio
ou
deux livres aux Petits riens
ou
une Kwak au café maison du peuple

Une ancienne analyse graphologique disait que je savais "discerner l'essentiel de l'accessoire".
Ce n'est pas une qualité qui m'est propre : tous, nous savons faire cette distinction sur notre échelle de valeurs personnelle.
Ne disposant plus que de 3,50 euros pour un temps incertain, peut-être n'auriez-vous pas fait le même choix que le mien. 

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