lundi 1 mars 2010

Un peu avant sept heures, rue de Livourne

Le jour s'est couché pendant que mes talons claquaient rue de Livourne. Et au loin le palais de justice brillait comme un phare.
Je l'aime cette heure-là, où des oiseaux, par leurs chants, transforment le soir en printemps.
Cette heure mi-chien, mi-loup, qui voit s'allonger les files d'attente aux caisses des magasins de proximité.
Cette heure qui donne l'envie de pousser la porte d'une nouvelle adresse le temps d'un thé ou bien d'une soupe ou bien d'une bière.
Mais aussi celle de continuer à marcher sans autre but que de voir se succéder les façades larges et belles des rues inconnues.
Ou celle de rentrer, tout simplement. Et d'allumer quelques bougies dans l'appartement silencieux avant de faire sonner un peu de jazz.

2 commentaires:

  1. Bravo. Jolie écriture. Une ambiance, une atmosphère. J'aime beaucoup.

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  2. Tu es bien là, ça y est, de retour dans la 'fenêtre', je jette un coup d'œil et tu marches le long de la rue, le nez en l'air à regarder la couleur du jour. Héroïne d'un roman-feuilleton préféré !

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