Elle était toujours pleine des biscuits à la chicorée ou aux flocons d'avoine dont les fournées embaumaient la maison à la sortie du four.
Vas-y, demande ! A toi elle dira oui !
Mamy aurait-elle refusé la moindre gourmandise à quiconque?
A moi, c'est vrai, elle n'a jamais dit non.
A présent, j'ouvre la boîte à biscuits sans autorisation -et c'est toujours le même fracas. Elle ne sent plus la chicorée ni le miel mais le parfum tourbé de la galette de Pu Ehr que j'émiette dans l'eau chaude à l'heure du thé.
(Et parfois, c'est du jasmin que je fais fleurir dans ma théière, en souvenir du pays des typhons)
Par ailleurs, Un thé bien fort et trois tasses est aussi un livre de Lydia Fagundes.
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