Avez-vous saigné du nez, récemment ?
Y a-t-il, aimantés sur votre réfrigérateur, des :
dessins d'enfant
places de concert
cartes postales
rappels de rendez-vous divers
?
Que mangez-vous au petit déjeuner ?
Préférez-vous ajourner
les corvées
ou, vite, vous en débarrasser ?
Avez-vous une relation amicale avec quelqu'un
qui porte le même prénom
que vous ?
Croisez-vous souvent des personnes célèbres ?
Croyez-vous au hasard ?
Gardez-vous en mémoire
-volontairement
involontairement-
les slogans publicitaires ?
Aimez-vous marcher pieds nus ?
Avez-vous des tics de langages ?
Pratiquez-vous un sport ?
Pratiquez-vous un sport ?
(la mauvaise foi)
RépondreSupprimerRécemment, récemment, qu'est-ce qui est récent, d'abord ? Il y a des moments de mon enfance qui me semblent plus récents que des événements survenus il y a six mois, alors dans ce cas, oui, allons-y, j'ai saigné du nez récemment. Et puis c'est quoi cette obligation d'avoir des trucs sur son frigo ? Un frigo c'est fait pour le froid, depuis quand on y accroche des machins ? 1990, 1995, par là ? Et comment faisaient les gens avant, hein ?
Ah, le petit déjeuner, comme si ça intéressait qui que ce soit de savoir que j'avale des tartines grillées et du thé, une orange pressée ou une pomme, non, je devrais vous épargner ces détails triviaux- enfin, pour le coup, voici déjà une corvée qui est derrière moi.
Je ne connais d'autre Paul qu'un nourrisson, un prénom sur une tombe et mon avatar ici présent (un ami, tout simplement ?)
La célébrité : vanité, vanité, vanité. Pour le coup, je m'efforce de choisir mes amis parmi les plus anonymes, si je pouvais ne fréquenter que des SDF amnésiques, quel soulagement !
Hasard : pas besoin d'y croire, il est là ! On peut éventuellement croire à la chance ou à la destinée, ce n'est pas mon cas.
Il faudrait être fou pour garder en tête ces slogans stupides, pour le coup, je suis publiphobe, moi, parce que je le vaut bien.
Pieds nus : encore faudrait-il que le monde soit doux, j'ai cessé d'y croire. Alors oui, marcher pieds nus histoire de sentir la rudesse de la planète au contact de ma peau, c'est salutaire dix minutes par ans, le reste du temps rendez-moi mes pantoufles afin que je pratique mon sport favori : rien.
Pour le coup, pas de tic de langage.