Les parents de G. viennent à Bruxelles avec la voiture de l'enfance de G. dont elle m'a souvent parlé. Il s'agit d'une 504 break dont l'arrière est séparé des sièges avant par une vitre.
Elle m'a fréquemment raconté les départs en vacances avec ses parents et ses deux soeurs. Elle aimait quand celles-ci dormaient parce que ça lui permettait d'être seule et de laisser son esprit vagabonder.
En fait, seule sa mère vient et je sais que je vais monter en voiture avec elle mais, comme dans une situation de covoiturage, deux autres personnes attendent en même temps que moi : deux femmes voilées.
Je monte à l'arrière et ma tête touche presque le plafond.
Je pense à l'enfance de G. : elle devait trouver cette voiture immense alors que je n'imagine pas comment trois personnes tiendraient à l'arrière.
Les femmes voilées ont disparu, le père de G. est apparu et nous ne sommes finalement pas à Bruxelles mais dans la campagne japonaise où tous les cerisiers sont à la fin de leur floraison. Nous déplorons ensemble qu'ils aient manqué le moment de la pleine éclosion.
La mère de G. me dit : En revanche, si vous voulez visiter l'Auvergne, c'est ici qu'il faut le faire : il y a un stand de présentation très bien fait.
Plus tard, nous faisons une pause et, pendant que je me lave les mains, je l'entends dire qu'ils vont continuer sans moi parce que je préfère certainement rester seule.
Rêve du 6 avril 2011
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