pourpre, de vermillon,
d'un dégradé de verts.
Puis, de retour des allées bruissantes du marché,
je déballe mes provisions.
On les appelle primeurs,
on pourrait tout aussi bien dire marchands de couleurs.
A l'heure des repas, je forme
des paysages dans mon assiette.
Je me nourris de peintures abstraites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire