-Eh bien, moi, j'ai rêvé à John Wayne et puis c'est tout, dis-je.-Et alors ?, dit David.-Alors rien, dis-je. Rien que John Wayne, à faire tous les trucs qu'il fait d'habitude.-Et tu y étais, toi, dans le rêve ? dit David.-Non, je regardais ça comme un film. Je voulais être dedans mais je n'arrivais pas à me lever de mon siège. Il a fallu que je reste assis à regarder. Je n'avais même pas un sac de popcorn.Richard Brautigan. Mémoires sauvés du vent.
A Tokyo, je dois me rendre à une adresse que je n'ai pas notée et je me demande comment je vais y arriver.
Sans transition, sans savoir par où je suis passée, je m'y trouve.
Pendant que sa mère me parle, une petite fille blonde se blottit contre moi.
Je suis surprise par ce contact si intense, cet abandon si total alors que je lui suis inconnue.
Elle pleure très fort -je sens ses larmes couler sur moi- et m'avoue qu'à l'école, on dit d'elle qu'elle est (? j'ai oublié l'adjectif qu'elle utilise).
Sa mère, debout un peu plus loin et regardant la scène, acquiesce.
Elle est très différente de sa fille : elle est brune et a les cheveux crépus.
J'ai l'impression de l'avoir déjà vue, elle, mais de ne pas la reconnaître.
Elle est très différente de sa fille : elle est brune et a les cheveux crépus.
J'ai l'impression de l'avoir déjà vue, elle, mais de ne pas la reconnaître.
Elle le confirme mais me dit que, la fois précédente, elle portait une perruque.
Rêve du 2 août 2012
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