Quelle drôle d'affaire que de ne pas se rendre là où on a tout à vivre. Si souvent cela tient à une immense destruction invisible. Je ne vous parle pas des rares instants que vous m'accordez, mais des autres, de ceux qui semblent demeurer en un blanc dévasté dans votre emploi du temps.*Philippe Caubet. Dans un autre temps.
Les dernières semaines m'ont connue patiente mais, invariablement, ils
m'ont surprise, ces jeudis, comme s'ils étaient superflus, malvenus, et
pourtant.
J'ai salué la naissance du jour en la photographiant. C'est peut-être l'enthousiasme du ciel à son réveil qui fait hâter le mien.
Au feu de la chaussée d'Ixelles, ils ont été plusieurs à me dévisager comme par désoeuvrement et avec la même insistance nonchalante que si je n'avais pas pu m'en apercevoir.
De la rue de Rome, j'ai rapporté Les journées ensoleillées. On y voit des lits avant qu'ils soient faits et des tables avant qu'elles soient débarrassées de nourritures qu'on devine poisseuses.
Puis, j'ai refermé la fenêtre car, à travers les rayons du soleil, la pluie s'était mise à tomber.
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