mercredi 7 novembre 2012

Le jour de l'iguane

Derrière la vitre, la chaleur du soleil me faisait me sentir reptile, ou chat.

Surgi de nulle part, il posa son assiette à l'autre bout de ma table. Il n'y restait que quelques raisins, le demi-kiwi auquel il ne toucha pas, finalement. 
Ce n'est qu'ensuite que j'eus le temps de me demander où il était au moment où il avait mangé les quartiers de clémentine, les morceaux de fromage. 
Il s'adressa à moi dans toutes les langues à la fois et c'est pourquoi je bafouillai, en guise de réponse : français
Désignant le slogan qui décore ma farde -The friend is this animal- il déplia sa longue silhouette avec un nombre de gestes qui me parut excessif dans le même temps qu'il sortait son portefeuille, usé, gonflé de papiers, dont il brandit une coupure de presse qu'il me dit pouvoir garder. 
Alors que souriant, amusée, je le remerciais de cette offrande inattendue, il s'inclina, me remerciant en retour de lui avoir appris un nouveau mot : édifiant.

Quittant la salle, je le frôlai. Il parlait en flamand à des gens dont je me suis demandée s'il les connaissait davantage que moi.

Puis, il me rejoignit in extremis dans l'ascenseur où, sans que je lui aie demandé quoi que ce soit, il m'indiqua l'étage où je devais me rendre si jamais je voulais obtenir une bourse pour aller suivre des études aux Etats-Unis. 
Au rez-de-chaussée, il descendit et disparut avant que les portes se referment. 

Moi, j'allai jusqu'au deuxième sous-sol.
Un éléphant qui essaie de parler

SEOUL Un éléphant d'un zoo sud-coréen a appris à imiter le langage humain et maîtrise plusieurs mots, ont annoncé des chercheurs, qui ignorent la façon dont il a développé la faculté de répéter les mots probablement prononcés par son soigneur. Koshik, un éléphant d'Asie de 22 ans du zoo Everland à Yongin, au sud de Séoul, accueille ses visiteurs en ânonnant "choah" ("bien") et "nuo" ("couché"). Il peut également prononcer, de façon approchante, "annyong" ("salut"), "anja" ("assis") et "aniya" ("non"), assurent les scientifiques sud-coréens et européens qui ont étudié ses vocalisations. Les éléphants sont incapables d'utiliser leurs lèvres pour émettre des sons comme les humains, leurs lèvres supérieures étant "soudées" à leur nez pour constituer la trompe. Mais Koshik forme les mots en enroulant sa trompe et en la plongeant dans sa bouche. Il place alors le bout de sa trompe sur sa langue ou son palais pour créer divers sons. Son soigneur de 19 ans, Kim Jong-Gap, a passé un mois à dormir à côté de lui au début de leur collaboration.
Métro, lundi 5 novembre 2012

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