Il y a ce que nous donnons à voir, nos vies de surface, nos vies en libre service.
lustres à pampilles par les fenêtres aux rideaux ouverts, paniers vidés sur le tapis des caisses des supermarchés, chaussures usées, écharpe chic, voiture noire ou bleue d'où s'échappe un air d'opéra ou une mélodie rythmée, coiffure négligée, conversations dans un téléphone -rires, larmes- assiette de frites-nuggets en terrasse, retrouvailles au jardin, regard fatigué, revue dépassant d'un sac, chewing gum parfum fraise, linge coloré ou uniforme par le hublot au lavoir...
Et il y a nos fonds marins, nos fonds propres, nos vies secrètes.
Là où, sous la peau, mots, images, musiques et émotions prennent greffe, nous font belles, nous font beaux, nous modifient, en douce et pour longtemps.
Là où, sous la peau, mots, images, musiques et émotions prennent greffe, nous font belles, nous font beaux, nous modifient, en douce et pour longtemps.
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