Du fait que le paysage soit un "espace à portée du regard", on ne se poste pas n'importe où pour l'embrasser. On se poste de loin, on s'accorde un recul. La hauteur de vue assure une profondeur de champ maximale, mais la vue plongeante n'est pas impérative. Du satellite ou d'un avion à haute altitude, le champ de vision est amplifié (il embrasse des distances considérables) mais l'espace embrassé est dilué dans une abstraction planétaire, colorée, contrastée, mais écrasée, aplanie. En revanche, une trop grande proximité interdit la vue d'ensemble; privilégiant le détail, l'anecdote.Maurice Rona. Paysages II, in Hérodote, juillet-septembre 1977
dimanche 23 septembre 2012
Le paysage comme distance optique
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