Il serait assurément du plus grand prix de savoir a priori par quel procédé discipliner les forces constitutives du rêve, de manière à ce que l'élément affectif qui préside à sa formation ne se trouve pas détourné de l'objet auquel s'est attaché un charme particulier durant la veille. Qui s'est jamais trouvé dans le cas d'aimer n'a pu se défendre de déplorer la conspiration de silence et de nuit qui se fait en rêve autour de l'être cher, cependant que l'esprit du dormeur trouve à s'occuper tout entier à des travaux insignifiants. Comment retenir de la vie éveillée ce qui mérite d'en être retenu, ne serait-ce que pour ne pas démériter de ce qu'il y a de meilleur dans cette vie même ?André Breton. Les vases communicants.
On (ma famille, je crois) est chez L. et sa femme.
Je pars me promener.
Quand je rentre, les enfants sont occupés, notamment à leurs devoirs.
L'un me demande un conseil... en mathématique.
Comme j'arrive à lui répondre (en fait, je lui conseille juste de vérifier un terme dans le dictionnaire !), j'en fais un objet de gloire !
L. rentre du travail et embrasse tout le monde (sa femme sur le front).
Je raconte ce que je viens de faire.
Un autre jour, le matin.
Je me lève et dis qu'on va se promener.
L., enthousiaste, en profite pour organiser une virée à Nantes.
Ses enfants et sa femme sont déjà dans la voiture.
Mais je sais que le voyage dure 5 heures aller, 5 heures retour et qu'ils vont forcément, pendant ce temps, se disputer.
Je refuse donc que l'excursion ait lieu.
Ça me semble aberrant qu'ils fassent comme si l'ambiance était habituellement bonne entre eux.
Rêve du 28 octobre 2012
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