Il y a aussi -et c'est peut-être celle que je préfère-cette heure par laquelle tout commence.
Cette heure méconnue des flâneurs où tous ceux que je croise -balayeurs, employés, écoliers- ont une raison d'être dehors et vont se pressant vers où se déroulera leur journée.
C'est une belle heure pour tendre un billet au pompiste, rendre les clefs au guichet et, ainsi, échanger la contrainte des feux et des files contre la liberté de mes talons sur les trottoirs pavés. Filer au marché et fendre la coquille de l'oeuf quand la ville n'est pas encore complètement éveillée.
Et plus tard, bien plus tard, entrant par la fenêtre ouverte en même temps que le vent, il y a eu la première mouche de l'année et une odeur de rôties qui m'a rappelé que c'était l'heure du thé.
lundi 15 mars 2010
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