vendredi 9 novembre 2012

Le cabinet des rêves 96

Je retourne au Japon. 
Je profite du voyage d'un homme d'affaires, un ami de mon père (qui, lui-même, est à l'avant du véhicule mais comme simple présence, n'intervenant pas par ailleurs).
En fait, il effectue le voyage dans un avion minuscule -de la taille d'une voiture- qu'il pilote lui-même et en grande partie (pendant toute la durée de mon rêve) sur la route, sans décoller. 
Nous faisons plusieurs arrêts pour embarquer d'autres personnes : S. puis deux garçons en costume-cravate.
Nous sommes serrés à  l'arrière et ce n'est que plus tard que je découvre que, depuis le début, on aurait pu se mettre face à face.
Il y a aussi la secrétaire de l'homme d'affaires.
Pendant qu'on est devant chez elle, qu'on l'attend, qu'elle va et vient, sa mère lui demande si elle peut mettre un peu de son parfum. Elle nous en propose aussi mais tout le monde refuse. 
La secrétaire est gênée par le comportement de sa mère tandis que je suis soulagée du refus général : il s'agit d'un parfum d'Yves Rocher, trop capiteux, qui m'aurait incommodée. 
Lors d'un arrêt, je réalise que j'ai oublié une grande partie de mes affaires : mes trousses de toilette et de maquillage.
Quand je soupire en disant que je vais devoir tout racheter sur place et me demander, pour chaque produit :
est-ce le bon ? alors qu'il aurait été si simple de m'épargner ça, les autres rient. 
Je pense qu'il va m'être difficile, notamment, de retrouver un mascara correct. 
Au fur et à mesure du trajet, je m'inquiète du moment où il faudra voler : un si petit avion, si rempli, pourra-t-il affronter un si long trajet.
Je pense, entre autres, aux turbulences que nous pourrions croiser et qui secouent déjà les gros avions. 

Rêve du 8 novembre 2012

1 commentaire:

Gé. V. K. a dit…

j'ai souvent pensé à un avion qui ne décollerait jamais, qui ne ferait que rouler, bruyant et pas écolo, mais toujours en contact avec le sol...mais bon, jusqu'au Japon...trois mois???