Ma chambre au levant m'offre le spectacle du bleu débutant sur lequel les avions dessinent d'éphémères leçons de géométrie.
Et tout le long du jour, j'en suis les nuances, de cette couleur attachante, au-dessus des rues larges, des façades hautes.
Je le retrouve à 10 heures, derrière un champ de nuages blancs, je le reconnais à 18 heures, maquillé des traits roses du couchant.
Moins franc, moins évident qu'à Ikebukuro, il est naïf, modeste et plus rare celui que, intérieurement, je nomme "bleu B" et auquel je me suis déjà abonnée.
lundi 8 mars 2010
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1 commentaire:
Un vers d'Aragon découvert le même jour que ton post, "Le spleen a la couleur des bleus d'imprimerie".
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