La vue change souvent.
Mes voisins d'openspace aussi.
Mais, toujours,
il y a mes carnets, mon stylo et un café noir,
sur la table.
Ma vie de bureau est nomade.
"L'obligation d'aller tous les jours au bureau m'a d'abord été douloureuse. L'idée de ne jamais pouvoir être ailleurs qu'en tel endroit précis (toujours le même) durant huit heures par jour me contrariait déraisonnablement. Sauf au mois d'août plus une seule fois jusqu'à l'âge de la retraite je ne respirerais en liberté l'odeur d'un jour de semaine. J'avais le sentiment qu'on me forçait à prononcer des voeux. A présent je suis bien aise de savoir chaque matin où je dois aller et par où je dois passer; c'est un repos dont les femmes qui ne travaillent pas ne se font aucune idée."
Marie-Louise Haumont. Le trajet. "
1 commentaire:
Chère Gwendoline,
AAAAhh! Un parfum de liberté que je compte humer jour après jour d'ici quelques semaines...
Bisesss
Laurent
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