jeudi 16 juin 2011

Le train fantôme

(...)
il y a eu une autre terrasse de café et, encore :
des yeux bleus, de mon passé. 

(Nous avons quelques lieux communs) 

Mais, cette fois, je n'étais pas revenante :
c'est lui qui était venu. 
Et ici, pas comme là-bas : 
je ne doute jamais d'être en vie. 

"J'ai toujours pensé que nous étions uniques mais que nous allions être oubliés tellement rapidement... Et puis maintenant... Je crois que, effectivement, nous allons être oubliés mais que nous sommes remplacés.
Nous ne sommes pas remplaçables mais nous sommes remplacés et heureusement remplacés.
Que le flux de la vie soit plus important que nous est une chose qui me rend très heureux."
Christian Boltanski

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