Il s'agissait plutôt de regagner le premier banc libre au bord du lac voisin, de s'asseoir sur le dossier et de laisser parler notre mal-être. Mais il nous arrivait de rire, tout aussi fréquemment.
Je me plaignais de lui servir d'alibi, j'aurais tant aimé que nous sortions ensemble parce qu'elle s'intéressait à ma conversation et pas seulement parce qu'elle avait envie de fumer.
Je râlais et, pourtant, j'aurais aimé qu'elle frappe à la porte de ma chambre plus souvent.
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Nous ne nous asseyons plus sur le dossier des bancs et nous n'avons plus, depuis longtemps, de comptes à rendre à nos parents.
Mais j'aime toujours autant quand elle vient chez moi et que nous sortons marcher, parler et rire.
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1 commentaire:
"pour la tendresse : faut voir la caissière !"
plus de compte à rendre non ! plus de briquet ... c'est à voir !!!!
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