dimanche 4 septembre 2011

Sommaire

"Profond foyer et profond exil, d'être là dans la langue"
Botho Strauss

CHAPITRE I : une requête

       Google Images: photo femme elegante devant tasse de café 

CHAPITRE II : le marque-page. 

Une enveloppe blanche, papier vergé d'une dimension de 4,5 cm sur 8 cm. 
Au feutre noir, une écriture sûre d'elle : 
c'est
la petite
enveloppe
commune

CHAPITRE III : un enterrement(1)/une terrasse/un chat noir/un air de violon/un thé vert(2)/des hommes sur le toit/un hélicoptère/deux prunes jaunes.

(1) "Pendant qu'ils buvaient, il raconta : "Il y a peu, j'attendais de la visite. Lorsque j'allai ouvrir, je vis immédiatement que le visiteur dégoulinait de pluie de la tête aux pieds. Or, je venais de nettoyer tout l'appartement ! Pendant que je l'invitais à entrer et lui serrais la main, je remarquai que j'étais moi debout sur l'essuie-pieds en train de me nettoyer les souliers avec la plus grande énergie comme si c'était moi le visiteur mouillé." Il pouffa. 
La femme : "Et tu te sens encore si souvent pris en faute ?"
Le père, pouffant de rire, se tint la main devant la bouche : "Le plus gênant ce sera d'être étendu, bouche ouvert, sur le lit de mort."
Il avala son thé de travers. 
Peter Handke. La femme gauchère

(2)SENCHA ARIAKE
Liqueur :
Couleur : beau vert. Texture en bouche : douce et veloutée. Saveurs : légère acidité.
Arômes : attaque iodée, marine (poisson cru et algue) et végétale (légume cuit au départ puis note d'herbe coupée en fond).
Notre avis :
Produit par la province de Kyushu, le Sencha Ariake est le plus doux des grandes qualités de Sencha. Très tonique et fleuri, il est très agréable le matin.

Temps d'infusion : 2'
Température de l'eau : 70°C

Autres conditionnements :
boîte de 20 mousselines, boîte métal 100g

CHAPITRE IV : 

CHAPITRE V : Comme un écho 

"Combien de centaines de milliers de visages notre oeil n'a-t-il pas rencontré ? Cette expérience est le contraire du "choix représentatif" : c'est la vérité du nombre physique, linéaire. A combien de gens peut-on avoir affaire au cours d'une vie normale, avec combien de gens ont été échangés des mots ou de longs regards -de la mère jusqu'à tous ceux qui, dans la rue, vous ont demandé une rue ?
Etre passant et le rester."
Botho Strauss. Couples, passants


CHAPITRE VI : et un autre.

"Les journées semblaient durer une éternité. Jiselle s'efforçait de donner une forme à chacune d'elles. 
Le jour de l'araignée dans la salle de bains. Le jour de la soupe de pois cassés. Le jour où le bois semblait humide et ne voulait pas s'allumer. Le jour où on a feuilleté un vieux numéro du New Yorker en s'étonnant des publicités et de la norme alors en cours. Le jour où nous avons cru entendre hennir un cheval au loin. Le jour où les lumières ont clignoté. Le jour où nous avons cru entendre des coups de feu dans le ravin. Le jour où Sam a inventé un dentifrice mentholé à partir de bicarbonate de soude et de menthe en sachet...
Car si elle omettait de le faire, elle se couchait le soir avec l'impression de se trouver à bord d'un navire à la dérive, sans la moindre idée de l'endroit ni de l'époque où elle se réveillerait le lendemain."
Laura Kasischke. En un monde parfait.

CHAPITRE VII : l'air du dimanche matin

O solitude

CHAPITRE VIII : une envie née de la pluie, de la nuit (le projet d'un détour au palais des thés)

Gu Zhang Mao Jian
Subtil thé d'altitude, il a ce parfum de terre mouillée après l'orage que recherchent les Chinois.

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