"C'était l'une de ces journées extraordinairement lumineuses qui font tout paraître plus grand. L'Avenue semblait plus large, plus longue, et les immeubles avaient l'air de grimper plus haut dans le ciel. Aux fenêtres, les fleurs ne formaient pas une masse confuse et embrouillée mais, comme par l'effet d'un agrandissement, on pouvait distinguer leur forme, et même leurs pétales. On parvenait vraiment à voir toutes sortes de choses plaisantes qui étaient généralement trop petites pour qu'on les remarque, comme les fines figurines surmontant les bouchons de radiateur et les jolies pommes de mât dorées des drapeaux, ou les fleurs et fruits sur les chapeaux des dames et la rosée crémeuse appliquée sur leurs paupières. Il devrait vraiment y avoir davantage de ces journées."
Dorothy Parker. Comme une valse.
La mienne
:
en pleins
et
déliée
.
:
en pleins
et
déliée
.
*Mathieu Amalric in De la guerre un film de Bertrand Bonello.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire