Et puis, dans ma vie, il y eut les fleurs.
Et je tombai amoureuse du printemps.
Peu de choses, expliquait-il, lui avaient semblé plus troublantes que l'ivresse collective des Japonais, en avril, devant les cerisiers en fleur. Une nuit de pleine lune, se souvenait-il, il avait même vu deux couples pique-niquer sous l'unique cerisier d'un cimetière reculé de banlieue à seule fin de ne pas manquer la pluie de pétales s'abattant au moindre renforcement de la brise qui, à l'évidence, aurait dénudé l'arbre avant l'aube.Marcel Cohen. FAITS lecture courante à l'usage des grands débutants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire