vendredi 7 décembre 2012

Le cabinet des rêves 100

Je n'ai jamais connu de sommeil sans rêve. Autrefois, l'abondance de mes rêves me troublait. Je me promenais avec d'absurdes commissions à faire, débattais de choses non moins absurdes, terminais ou arrangeais les affaires les plus assommantes. Mais, maintenant, mes rêves sont plus dépouillés, plus sinistres. Certains sont effrayants.
Saul Bellow. Un homme en suspens.
Je suis avec ma mère, assise à une table de pique-nique, dans la rue. 
Elle raconte quelque chose (je ne sais plus quoi) à propos de mon père et s'exclame : 
Mais oui, A. ! Je sais que tu as horreur que je raconte ça !
Je lui demande si elle le "voit", si, pour elle, il est "là", comme si ça lui était déjà arrivé de voir son fantôme. 
Elle me répond : Non, pas cette fois

Rêve du 25 septembre 2012

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