samedi 3 avril 2010

La vierge à la soupe au lait

C'est la fenêtre qui m'a d'abord attirée, sur la reproduction.
Le paysage qu'on y voit : un arbre, un château, l'allée qui y conduit, l'herbe parfaitement rase, les silhouettes humaines figées, comme en plomb. Et une vache. Tout parait si parfait, un si joli jour d'été.
Ce n'est qu'ensuite que j'ai remarqué que ce n'est pas une fenêtre : c'est un tableau.

Est-ce un trait d'humour de Gérard David d'associer cette femme au visage imperturbable, cette incarnation de la tempérance... à une soupe au lait ?

A croiser des références au roman de Melville dans chacune de mes lectures, j'ai envie d'une soupe à la baleine.

"Il n'est pas moins ardu d'écrire des phrases dans un livre de recettes, que des phrases dans Moby Dick. Alors autant écrire Moby Dick
Annie Dillard. En vivant en écrivant.

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